Communiqué de presse CGT FERC SUP uB

La CGT FERC SUP de l’université de Bourgogne a écrit le 6 janvier 2016 au Président de l’université de Bourgogne à propos du non-renouvellement de contractuels CDD au bout de 3 ans de contrat. Depuis lors, la CGT n’a reçu aucune réponse de la part de la présidence actuellement en pleine campagne électorale pour le renouvellement des conseils centraux de l’uB. La CGT demandait notamment le nombre exact d’agents contractuels non renouvelés depuis 3 mois. Ces non-renouvellements de CDD interviennent dans le cadre de la « charte de gestion des agents contractuels » votée majoritairement par l’équipe du Président BONNIN au mois d’octobre dernier.

Cette charte inique permet de contourner toute possibilité de « CDIsation » des contractuels après 6 années de service dans le cadre de la Loi dite Sauvadet (2012), RELATIVE À LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ DANS LA FONCTION PUBLIQUE. Cette charte encadre à l’université de Bourgogne, le recrutement et la rémunération des contractuels à des salaires a minima sans évolution possible quelle que soient les catégories d’agents ou leurs compétences tout en limitant le nombre de contrats à 3 fois un an.

L’université de Bourgogne use et abuse de tels contrats (37% des personnels) amplifiant la précarité des agents contractuels (corvéables à merci, sous-payés par rapport à leurs qualifications) dont le mal-être est grandissant en raison de la peur du non-renouvellement. Malgré cette charte, aucun dispositif d’accompagnement vers un nouvel emploi n’est mis en place et aucune communication sur le sujet n’a encore été réalisée.

Depuis les dernières « restructurations » imposées à marche forcée, sans concertation avec les personnels et contre l’avis du Comité Technique d’Établissement, les personnels administratifs et techniques vivent une réelle souffrance au travail et ne trouvent souvent plus de sens aux missions de service public qui sont les leurs.

La CGT FERC SUP de l’université de Bourgogne appelle tous les personnels qu’ils soient titulaires ou non à se mobiliser lors des prochaines élections centrales du 2 et 3 février 2016. Ce mutisme et cette non-considération des personnels de la part de la direction d’établissement vont à l’encontre des valeurs qui nous animent tous : la réussite dans nos missions de recherche et de formation.

La CGT FERC SUP université de Bourgogne

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