Montreuil, le 16/11 2021
Depuis 2007, la CGT FERC Sup dénonce sans faiblir la succession de lois restructurant l’Enseignement Supérieur et la Recherche sur le modèle initial de la Loi Autonomie et Responsabilité des Universités (LRU-Pécresse 2007, LRU-Fioraso 2013, LRU-Vidal 2018). Ces restructurations conduisent lentement mais sûrement à la marchandisation de l’enseignement supérieur, dans un contexte d’augmentation importante du nombre d’étudiant·es (de 2,3 millions d’étudiant·es en 2010 à 2,8 millions en 2020) et d’une baisse importante des recrutements d’enseignant·es – chercheur·ses (-48 % de postes ouverts depuis 2010).
Ainsi, depuis des années, l’égalité d’accès au service public de l’ESR, dans la filière de son choix, n’est plus garantie, que ce soit pour l’accès à la licence ou au master. Confronté.e.s à la multiplicité des refus, à la proposition de poursuites d’études sans rapport avec leurs études précédentes, ou à la nécessité de déménager vers une région lointaine, un nombre croissant d’étudiant.e.s renoncent à leurs études.
Après avoir organisé la pénurie dans le secteur par une politique d’austérité budgétaire violente et radicale, l’État met en place des mécanismes et des outils d’inscriptions de plus en plus compliqués, opaques et surtout profondément injustes. C’est ainsi qu’après APB (Admission Post-Bac), le ministère de l’ESR a mis en place ParcourSup pour contrôler, et de fait limiter, l’accès en licence.
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